DYNASTY : QUAND TOUT A COMMENCE

Dans cette toute nouvelle rubrique "Dynasty : Quand tout a commencé", je vous livrerai, pendant quelques semaines, des traductions d'extraits d'un ouvrage de Robert Levine intitulé "Joan Collins, a biography".
Ce qui est intéressant c'est que dans cet ouvrage Robert Levine reprend en détails la création de DYNASTY et le déroulement des 2 premières saisons, avec aussi un esprit d'analyse. Une remarque cependant, il faut noter que cet ouvrage date quand même de 1985/86 (ce n'est donc pas tout récent) à une époque où DYNASTY se trouvait au sommet de sa gloire (surtout en 1985) et que l'auteur n'avait peut être pas encore le recul nécessaire pour mener une analyse tout à fait objective.
Voici donc l'histoire de la naissance de DYNASTY...


EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE :

Richard et Esther Shapiro se rencontrèrent à un cours d'écriture de l'UCLA (NOTE : University of California, Los Angeles) en 1956 et se marièrent quatre ans plus tard. Ils écrivirent ensemble et séparément, mais sans succés, pendant quelques années, puis dans les années soixante ils écrivirent pour des séries comme BONANZA et ROUTE 66.
Richard écrivit également quelques épisodes de IRONSIDES (NOTE : Connue en France sous le titre L'HOMME DE FER ), la série policière de Raymond Burr.
En 1969 on leur proposa un contrat pour l'écriture d'un soap opera quotidien intitulé LOVE OF LIFE, pour $ 3000.00 par semaine. Bien qu'appréciant cette nouvelle opportunité, ils trouvèrent la pression de produire des scénarios tous les jours trop difficile, et rompirent rapidement leur engagement. Ils continuèrent d'écrire pour la télévision, mais comme la plupart des scénaristes, ils n'avaient que peu ou pas de contrôle sur le produit fini, ceci restant du ressort des producteurs.
Après avoir passé un temps en Europe, ils retournèrent aux Etats-Unis et Esther devint vice-présidente pour les mini-séries chez ABC, et produisit des oeuvres conséquentes - MASADA et INSIDE THE THIRD REICH, pour en citer deux.
En 1979, le producteur exécutif Aaron Spelling, qui était devenu riche et célèbre avec THE LOVE BOAT, CHARLIE'S ANGELS (NOTE : LA CROISIERE S'AMUSE, DROLES DE DAMES), ainsi que d'autres séries immensément populaires, cherchait une réponse à donner au succès que connaissait CBS avec DALLAS, et il pensa aux Shapiros. Ils acceptèrent de travailler pour lui, mais à la seule condition d'être également producteurs en plus d'être scénaristes.


AARON SPELLING

A SUIVRE

Merci, je sens que ça va être passionnant!

Merci Thierry !

Ouf, le rendez-vous du vendredi est de retour ! Hervé

Merci Thierry

Merci pour vos encouragements !

Juste une remarque au niveau du texte. L'auteur Robert Levine utilise fréquemment des parenthèses. Par conséquent, mes notes et remarques personnelles, quand il y en a, figureront désormais en italique afin de bien les différencier.


EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

"Nous voulions une famille qui soit issue du milieu du pétrole et nous choisîmes Denver par ce que nous aimons parler de l'Amérique profonde," explique Esther. "J'aime créer des personnages qui essayent toujours de prendre le pouvoir sur leur existence."
En ce qui concerne la façon dont les choses ont été mises en place, Richard, qui a une meilleure perception du langage parlé, écrit la plupart des textes, et Esther joue le rôle de femme d'affaires et de directrice de casting.
Ils décidèrent de baptiser la série DYNASTY et engagèrent l'acteur John Forsythe, qui avait une longue carrière derrière lui, dans le rôle de Blake Carrington, milliardaire du pétrole, et Linda Evans, certainement l'une des plus belles femmes au monde, dans le rôle de sa future femme, Krystle.



Carrington devait être mystérieusement divorcé, avec deux enfants, vivant, plus ou moins, avec lui, plutôt qu'avec leur mère, qui qu'elle fut.
Steven, son fils, devait être un pauvre et charmant homosexuel déclaré, et Fallon, sa fille, une play-girl rentrant d'un voyage autour du monde, au cours duquel elle aurait séduit autant d'hommes que possible.





Leur style de vie devait nous en jeter plein les yeux : un manoir avec un nombre de pièces trop important pour pouvoir les compter (Il y est fait allusion d'une cinquantaine de pièces) ; des Rolls-Royces dans un garage multi-places, des écuries ; des dizaines de domestiques, de femmes de chambre et de cuisiniers ; et un majordome pour surveiller les employés.
Le champagne devait couler à flots, et le caviar devait être aussi naturel que du sable sur une plage.
En résumé, tout ce dont on peut rêver.



A SUIVRE

THIERRY a écrit:

En ce qui concerne la façon dont les choses ont été mises en place, Richard, qui a une meilleure perception du langage parlé, écrit la plupart des textes, et Esther joue le rôle de femme d'affaires et de directrice de casting.

Ah c'est intéressant à savoir ça!
Merci Thierry et bravo pour ta chronique.

Merci !!!



EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

Le problème majeur avec la première saison de DYNASTY, qui se termina à la misérable trente huitième place dans les indices d'écoute (particulièrement misérable pour Aaron Spelling qui était un habitué des premières places), était qu'il n'y avait pas d'adversaires, pas de méchants.
L'énorme succès de DALLAS était dû, en grande partie, à la présence de Larry Hagman dans le rôle de J.R. Ewing, le méchant le plus riche que l'on ait vu depuis des années. Il était devenu l'homme que l'Amérique (et l' Europe en parallèle) adorait détester.

Dans la première saison de DYNASTY, il y avait beaucoup d'action, mais pas vraiment assez de tension, et pas de haine véritable.
Krystle et Blake se marièrent.



Fallon, qui au départ détestait et n'acceptait pas Krystle, apprit à l'aimer et à la respecter (comme nous l'avons tous faits) (Note : Erreur ! Ce n'est pas dans la 1ère saison mais bien plus tard, après l'arrivée d'Alexis, que Fallon cessera toute hostilité envers Krystle. La scène où elles font la paix est d'ailleurs particulièrement émouvante.) Puis elle épousa le richissime et séduisant Jeff Colby, neveu du richissime associé en affaires de Blake, Cecil Colby.
Steven, quant à lui, fit un écart dans sa conduite sexuelle en ayant une courte aventure avec la légèrement perturbée Claudia Blaisdel.



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EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE):

Au-delà du manque de tension, la série comportait un autre problème, à savoir que Blake n'était pas parfait. Il commettait parfois des infamies et avait un penchant pour la boisson. Il fait battre son chauffeur dans un épisode et on le voit arracher les vêtements de Krystle dans un autre.
Mais il était supposé être le héros, un homme avec des défauts, mais néanmoins un homme bon.
Quand il tua accidentellement l'amant de son fils Steven, Ted Dinard, et passa en jugement, cela créa beaucoup de tension, mais laissa les téléspectateurs dans la confusion, n'étant pas certains de savoir s'ils devaient prendre son parti. Si leur héros allait en prison, quel sorte de héros était-il ? Sur quels critères devaient ils le juger ? Voir un homme fondamentalement bon et présentant d'importants défauts, ce n'est pas ce qui contribue à faire le meilleur des soap operas.



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EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

Dans le dernier épisode de la première saison, Claudia Blaisdel et sa fille eurent un accident, et son mari, Matthew, fut jeté en prison, mais c'était la moindre préoccupation des téléspectateurs. (NOTE : Je ne suis pas d'accord sur ce point. Les téléspectateurs s'étaient attachés à ces personnages, auxquels ils pouvaient de plus s'identifier car ils étaient issus d'un milieu modeste.)

Blake déclara sous serment que la mort de Ted Dinard était un accident et qu'il aimait son fils en dépit de sa vie passée, son "style de vie" auquel il est toujours fait référence dans la série.
L'accusation fit venir un témoin surprise. Il s'agissait de la première épouse de Blake, dont on n'avait pas eu de nouvelles depuis l'abandon de ses enfants de nombreuses années plus tôt.
Elle fut assermentée pour témoigner contre Blake, maintenant l'attention des téléspectateurs, sans les maintenir totalement virés sur leur écran, à la trente-huitième place dans les indices d'écoute.
Elle et son témoignage devaient être spectaculaires. Ils se révélèrent l'être en effet.



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EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE):

Spelling et les Shapiros se mirent en quête de l'actrice parfaite pour interpréter la femme mystérieuse.
Le personnage devait à l'origine se prénommer Madeline, mais le nom fut ensuite changé pour celui d'Alexis, à la consonance plus exotique.
Pour le dernier épisode de la saison, le cliff-hanger, les Shapiros avaient habillé une actrice avec un tailleur blanc, un chapeau et une voilette, et l'avaient filmée de façon à s'assurer que l'on ne verrait pas son visage.
Alors que Sophia Loren et Raquel Welch étaient envisagées, Esther Shapiro avait une préférence pour Joan Collins. Quoiqu'il en soit, il lui fallait convaincre les autres membres de l'équipe que Joan convenait pour le rôle.



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EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

"Joan était plus âgée," expliqua Shapiro récemment (NOTE : Pour rappel l'ouvrage date de 1985-86), "et la réaction fut forte à son encontre. Les gens pensaient que l'on ne comprendrait pas son accent et qu'elle commençait à se faire vieille. Mais je pensais qu'il n'y avait qu'elle pour le rôle. Elle a de l'humour, et je pensais que le rôle ne pourrait pas fonctionner sans humour. Et Alexis devait être - et Joan l'est - une grande beauté."
"Je suis certaine que cela n'a pas du altérer mes chances pour ce rôle auprès des producteurs que de savoir que j'étais la plus grande star de cinéma en Angleterre," déclara Joan récemment avec un éclatant manque de modestie (NOTE : Il s'agit là d'une remarque ironique de Joan qui était enfin revenue en haut de l'affiche en Angleterre en 1978 avec le grand succès de son film THE STUD adapté du roman de sa soeur Jackie Collins.) "Cela a du faire impression."
Ce fut le cas en effet mais ce ne fut pas aussi facile pour Joan d'accepter le rôle que l'on pourrait le supposer. Elle s'était engagée auprès de TRIUMPH PRODUCTIONS pour une tournée de dix semaines pour la pièce MURDER IN MIND (TRADUCTION : MEURTRE EN TETE. Il est à noter que durant cette tournée Joan s'était cassée le bras et avait courageusement continué les représentations), et ils étaient déterminés à lui faire respecter son engagement. Ils la supplièrent, l'amadouèrent, et finirent par la menacer, mais Joan fit preuve de fermeté.
Elle savait que ce rôle à la télévision était la plus grande chance qui lui ait été offerte et qu'elle serait folle de le refuser. Le rôle était fantastique même si la série était un flop (ou un quasi flop) et la télévision représentait le parfait moyen de donner un coup de jeune à sa carrière américaine. (Quelques années plus tôt elle circulait en voiture à Los Angeles avec une plaque d'immatriculation sur laquelle on pouvait lire "JOAN WHO ?" (TRADUCTION : "JOAN QUI ?" ) Peut être qu'à présent ce ne serait plus nécessaire.)
Même si la série ne devait durer que six mois, elle pensait que l'exposition et l'argent seraient grandioses. De plus, avec Sacha et Tara à l'école (NOTE : Tara et Sasha sont issus du second mariage de Joan avec Anthony Newley), Katy restait la seule préoccupation des Kass (NOTE : Joan était à l'époque mariée avec Ron Kass, son troisième mari, dirigeant d'APPLE, la maison de disques des BEATLES. Leur Fille Katy née en 1972 eut un très grave accident en 1980), et le soleil californien était bien plus recommandé que le brouillard londonien pour sa convalescence.
TRIUMPH PRODUCTIONS fut envoyé au diable ; les Kass partirent pour la Californie au mois d'août afin que Joan commence à travailler sur DYNASTY, dans le rôle d' Alexis Morrell Carrington.



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EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

Dès le premier épisode il était clair que Joan avait mis les pieds dans une mine d'or et qu'elle allait tirer le meilleur d'un rôle fantastique.
Le personnage d' Alexis était encore plus prédateur que ne l'avait été la Princesse Nellifer qui avait tout fait pour accéder au trône dans THE LAND OF PHARAOHS (NOTE : Référence au film LA TERRE DES PHARAONS de 1954 dans lequel Joan Collins incarnait avec talent la méchante et ambitieuse Princesse Nellifer).
Une jeune fille prédatrice ne peut pas être considérée avec autant de sérieux qu'une femme prédatrice, et Joan, à l'âge de quarante-huit ans, était on ne peut plus femme.
L'actrice qui avait tant détesté se faire appeler "la salope" (NOTE : Allusion au film THE BITCH / LA SALOPE de 1979 qui fait suite au film THE STUD, voir extrait précédent. Joan dut tourner ce film plutôt vulgaire pour des raisons contractuelles et commerciales.) s'était trouvée un rôle qui allait au-delà de cet épithète, où "super salope" et "déesse des salopes" semblent être plus appropriés.



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EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE ( SUITE):

Au cours de cette première saison (Note : première saison où apparaît Joan Collins) Alexis Carrington réalisa une série d'actes ignobles qui allaient devenir légendaires dans les annales de l'infamie à la télévision.
Lors du procès de Blake, Alexis déclare au jury que Blake l'a payée $ 250.000 par an au cours des années passées afin qu'elle ne voit pas ses enfants. Ceci aurait pu susciter de la compassion, mais ce n'est pas ce que les Shapiros avaient en tête, et ce n'est pas la façon dont Joan le joua. Son témoignage a pour effet de provoquer la sortie de l'angélique Krystle de la salle d'audience, horrifiée, et quiconque parvient à faire cela se trouve être du mauvais côté du bien.
La façon d'agir et de se mouvoir de Joan/Alexis, tel un serpent, présageait son côté malveillant, et l'impression fut la bonne. J.R. Ewing allait devoir être sur ses gardes.

Quand, dans le second épisode de la saison, Alexis déclare à Blake "Cet atelier est à moi... Je m'y installe," il est clair qu'elle ne sous entend pas seulement de s'installer dans la propriété des Carrington, mais de s'installer également dans les studios de la Century-Fox, où se tourne DYNASTY.


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Merci pour ton article

Merci Maud !


EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

Dans un épisode ultérieur, elle se montre cruelle envers sa fille Fallon par ce qu'elle continue d'aimer Blake.

Puis elle profite des faiblesses de Steven et lui dit que Fallon n'est pas la fille légitime de Blake (Steven ne peut pas la croire et Alexis lui dit "Crois le ou pas, mon chéri, c'est la vérité." et puis s'en va.) Ceci se révèle bien sûr être un mensonge.
Puis elle déclare à Cecil Colby que Fallon est sa fille.
Elle profite de la sympathie de Blake et tente de le séduire (dans l'unique but d'inquiéter Krystle) (Note : Et parce qu'elle aime réellement Blake...).
Elle engage un détective privé pour fouiller dans le passé de Krystle ; tente (avec succès) de mettre Steven à dos contre Blake, et, en milieu de saison, tire un coup de feu en l'air afin d'effrayer le cheval que monte Krystle, pour que le cheval la fasse tomber, occasionnant la perte du bébé qu'elle porte.

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Quel genre de femme ferait cela ? Lady Macbeth ? La Princesse Nellifer plus âgée ? Précisément.



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Snif, rien cette semaine?

Thierry est peut être en vacances ? Enfin son article hebdomadaire nous manque

Alexis n'est jamais autant séduidante que lorsqu'elle est odieuse des éclairs brillent dans ses yeux,en clair plus elle est machiavélique plus elle est belle!

Oui, je suis là !!!!

Tout d'abord merci beaucoup pour vos messages d'impatience qui me touchent beaucoup ! Non je ne suis pas en vacances (pas encore du moins), il se trouve que j'ai eu une journée particulièrement chargée ce qui m'amène à vous livrer mon extrait hebdomadaire plus tardivement que d'habitude, alors vous pouvez maintenant ranger vos mouchoirs !!!
Plus sérieusement, j'ai en effet aussi la larme à l'oeil quand je constate le manque de participation sur le forum au cours des dernières semaines et cela m'attriste d'autant plus que je crains l'arrivée de l'été et les départs en vacances ce qui ne va rien arranger...
En attendant, je vous livre donc l'extrait prévu pour ce vendredi, comme quoi je ne vous avais pas oublié...

EXTRAIT DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

Le rôle qu'incarnait Joan atteignit une notoriété plus importante que celle que Joan eut jamais connue, c'est en fait le seul rôle de sa carrière qui parvint à éclipser sa vie privée.
En novembre 1981 Joan fut invitée à apparaître dans "LA NUIT DES 100 STARS" au Radio City Music Hall de New-York. Il était clair qu'après presque vingt-neuf ans passés dans le show-business, Joan y était parvenue. Si jamais il y avait eu des doutes quant à savoir si Joan était une star ou pas, ils disparurent cette nuit là.



Toutefois, sa vie privée ne se portait pas aussi bien. Son mariage était toujours chancelant. Elle et Ron ne s'entendaient plus du tout, mais ils s'étaient mis d'accord pour rester ensemble et essayer de faire en sorte que les choses fonctionnent aussi longtemps que Katy n'irait pas bien. L'état de Katy s'améliorait tous les jours, mais pas le mariage. Katy leur demanda de cesser de se bagarrer.




A SUIVRE

L'extrait prochain sera de nouveau davantage axé sur DYNASTY et les scènes des premières saisons qui ont marquées et contribuées à son succès...

oui thierry le forum est bien desert...il est vrai que le manque de message ne nous incite pas a poster ...moi je viens tous les jours mais quand je vois qu'il n'y a rien de nouveau je pars....mais tu peux etre rassure il n'y a pas que pour dynasty car le forum de falcon crest et celui de cote ouest sont egalement desertes par les fans mais cela n'empeche en rien la passion.en ce moment je suis replonge dans falcon crest et encore ce matin j'ai recu 2 photos des colbys que j'avais commande aux etats unis donc meme sans poster je vibre toujours autant!!!!!

Bravo Thierry, je suis bien content de voir que tu ne nous as pas oubliés. Notre feuilleton hebdomadaire favori a bien eu lieu.

Moi pareil ! Continue Thierry !

Un grand merci pour vos encouragements !!!

Voici l'extrait de ce vendredi...


EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

L'intrigue s'intensifia dans DYNASTY également.
Alexis cause tant de chagrin à sa fille Fallon, qu'elle fracasse sa voiture contre un mur, et son fils naît prématurément.



Alexis découvre que Krystle a été mariée auparavant, que le divorce n'était pas tout à fait légal, et insiste pour faire venir le mari à elle. (Note : ceci se passe en fait dans la saison qui suit.)



Elle décide d'épouser Cecil Colby, le rival en affaires de Blake, ce qui constitue une première étape pour détruire Blake.
Dans un épisode considéré encore aujourd'hui comme particulièrement osé pour un programme de télévision diffusé en prime-time, Alexis et Cecil font l'amour, et celui-ci est frappé d'une crise cardiaque.
C'est avant leur mariage, et s'il meurt elle ne pourra pas mettre la main (devrait-on dire ses "griffes" ?) sur son argent.
Dans un morceau de dialogue vicieux qui propulsa DYNASTY dans le top 10 des programmes les plus regardés du pays, une monstrueuse Alexis s'écrie "Tu n'as pas le droit de mourir Cecil ! Tu ne peux pas mourir. J'ai besoin de toi pour vaincre Blake !", tout en le giflant pour le ranimer et parvenir à la réalisation de ses desseins machiavéliques.





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EXTRAITS DE "JOAN COLLINS, A BIOGRAPHY" PAR ROBERT LEVINE (SUITE) :

Avec la dissolution finale de son mariage et le classement de DYNASTY parmi les dix programmes les plus regardés à la télévision, Joan devint pratiquement une propriété publique.
Il n'y avait pas une semaine qui s'écoulât sans qu'elle soit l'objet d'un article de journal ou de magazine.
Elle fut nominée pour un Golden Globe en tant que Meilleure Actrice dans une série de télévision en 1982 et 1983, et le remporta la deuxième année.
Lors de son discours de remerciement, elle déclara entre autres " Je voudrais remercier Sophia Loren pour avoir refusé le rôle."
Elle sut même finalement faire usage de son sens de l'humour là où il le fallait et quand il le fallait.



A SUIVRE

Merci Thierry pour ton article du vendredi